Une neuvième vidéo conçue dans la phase pilote du projet

Jeanne Godin et Suzanne Harrison ont fait équipe pour concevoir une vidéo destinée à leurs étudiants. La démarche était originale puisqu'elles ont élu de parler toutes les deux: un microphone externe, deux casques d'écoute, autre solution? Nous avons hâte de connaître la clé du mystère.

Jeanne s'est engagée à écrire un compte rendu de l'expérience. En attendant, cette nouvelle vidéo est ajoutée à notre liste de lecture. Nous avons donc cinq participants qui ont ensemble créé neuf vidéos. Une belle collaboration. Merci à tous ceux qui appuient notre projet en testant la méthodologie et en nous donnant des commentaires: vous êtes formidables :) !!

Compte rendu de la journée pédagogique annuelle du SASE au campus de Shippagan

Hier, 15 avril 2015, Claudine Auger et Jeanne Godin animaient la journée pédagogique annuelle du SASE au campus de Shippagan. Dans l'avant-midi, Claudine présentait le concept de la classe inversée en faisant vivre l'expérience aux participants. Pour ce faire, elle a transmis aux participants trois courtes vidéos exploratoires sur la pédagogie inversée. Leur tâche consistait à prendre connaissance de ce matériel avant la rencontre.

Dans l'après-midi, Jeanne présentait notre plateforme collaborative et ses visées pour l'enseignement et la formation à l'Université de Moncton. Une journée très réussie qui a donné lieu à des débats animés quant à la place de la vidéo dans l'enseignement et la formation universitaires, la valeur de la pédagogie inversée, la faisabilité des outils et de cette méthode et même l'avenir du livre... Bref, une journée bien remplie qui a permis de discuter d'enjeux réels.

Du coup, notre liste de lecture de la phase pilote s'enrichit des trois vidéos de Claudine + une autre qu'elle avait préparée sans la transmettre aux participants. À consulter sans faute dans notre canal de pédagogie à l'UdeM, sur YouTube

Une plateforme de collaboration qui s'étoffe d'un cadre théorique

Voir la vidéo de Damien Frelat et Nasrdine Haddouri dans YouTube

Le principal objectif de notre plateforme de collaboration s'articule autour d'une méthode simple pour enregistrer des vidéos. Les applications potentielles de telles vidéos sont bien sûr infinies, mais celle qui nous intéresse davantage est la classe inversée.

Donc si notre propos principal demeure ici la méthodologie vidéo, l'intérêt pour les professeurs et professionnels de l'Université de Moncton réside davantage dans les diverses utilisations de telles vidéos pour l'enseignement hybride. La pédagogie dite "inversée", qui consiste pour l'étudiant à prendre connaissance à l'avance des présentations de cours pour ensuite les discuter et se les approprier de manière plus participative lors de l'interaction de classe avec ses collègues et le professeur, constitue l'une des principales stratégies de l'enseignement hybride. Dans ce contexte, le professeur s'inscrit davantage comme un facilitateur et un mentor que le rôle qu'on lui envisage traditionnellement où il agit plutôt comme un présentateur de contenus.

Nous avons parlé ce matin avec Claudine Auger, professeure d'anglais au campus de Shippagan, et celle-ci travaille avec Sylvie Blain et le SASE pour justement présenter un atelier sur la classe inversée, atelier qui se tiendra le 15 avril prochain. Pour ce faire, Claudine a préparé une série de quatre vidéos qu'elle utilisera pour cet atelier. Vous aurez deviné que l'approche de l'atelier est justement celle de la pédagogie inversée pour non seulement l'expliquer, mais également la démontrer et la faire vivre aux participants. Dès que l'atelier sera terminé, nous partagerons cette nouvelle liste de lecture préparée par Claudine pour documenter le volet de Pédagogie inversée que nous ajouterons à notre plateforme (sous la forme d'un onglet expliquant justement le cadre théorique qui sous-tend notre méthodologie).

Nous avons très hâte de pouvoir consulter ces vidéos!

Une plateforme de collaboration pour apprendre ensemble

De retour ce matin sur les difficultés rencontrées pour éditer une vidéo, plus spécifiquement pour couper une section de sa vidéo, Stéphanie et moi avons enregistré une petite capsule démontrant l'outil de Retouches simples. Car en effet, ce n'est pas si évident de savoir comment s'y prendre. Pourtant, l'élément rassurant de cette démonstration provient du fait que peu importe les retouches, vous aurez toujours le choix de conserver la vidéo originale, de revenir à l'originale ou de créer une nouvelle vidéo à partir de celle qui vient d'être modifiée, ce qui encourage à tester les outils d'édition sans souci de perdre son travail. Voici donc la vidéo démontrant comment couper une section de vidéo (elle est également ajoutée à notre liste de lecture Phase pilote):

Bilan de la phase pilote et prochaines étapes

Image gratuite en provenance de Freepik

Les participants à la phase pilote (Jeanne Godin, Suzanne Harrison, Julie Marcoux, Luc Tremblay, Claudine Auger et Véronique Landry) se sont réunis le jeudi 2 avril pour faire le bilan de leur expérience de création vidéo avec la méthode préconisée ici.

Nous disposons déjà de trois vidéos dans la liste de lecture Phase pilote. Claudine et Véronique ont aussi complété une vidéo chacune, lesquelles y seront ajoutées sous peu. Je viens de leur donner un accès auteur au blogue afin qu'elles puissent faire part de leur expérience, si elles le désirent.

Il se dégage de la réunion du 2 avril qu'à mesure que s'ajoutent de nouveaux réalisateurs, on prend connaissance de difficultés qui n'étaient pas encore apparues à date. Toutes ces "leçons" devront être intégrées dans la description de la méthode, sous la rubrique Trucs et conseils ou sous forme de vidéos illustrant la procédure. Je fais ici le bilan des difficultés rencontrées à partir du compte rendu que m'en a donné Stéphanie:

• Après l'enregistrement de la vidéo, quand celle-ci est présentée à l'auteur pour la première fois (la vidéo existe alors sur le disque dur ou dans le nuage, suivant les paramètres choisis dans Screencastify; notre méthode préconise d'enregistrer la vidéo sur votre disque dur), elle doit être partagée en cliquant sur Share pour choisir la méthode de partage, et ensuite sur Upload pour verser la vidéo sur votre canal YouTube tel que préconisé dans la méthode.
  Problème: Parfois la vidéo n'apparaît pas. Le problème se manifeste sous la forme d'un message disant que la vidéo n'existe pas, qu'elle ne peut pas être montrée ou qu'il y a une erreur.
  Explication et solution: Il arrive souvent que le fureteur n'arrive pas à montrer la vidéo qui vient d'être versée dans YouTube en raison du fait qu'elle doit être créée sur un serveur à distance (dans YouTube, qui peut être considéré comme "le nuage"). Cette erreur perdure ensuite, souvent parce que la page de fureteur ne se rafraîchit pas. Il convient alors d'utiliser l'URL de la vidéo pour aller la voir dans YouTube, car après deux minutes, il est clair que la vidéo a bel et bien été créée dans YouTube, à moins que vous n'opériez sur un modem à 24-bit.
  Recommandation: Nous ajouterons un avis à ce sujet, dans la méthode, sous la rubrique Truc et conseils.
• Une question de paramétrage de Screencastify a été soulevée, à savoir si on doit choisir de sauvegarder la vidéo sur son disque dur ou dans le nuage. Cette question n'était traitée à nulle part dans la méthode et nous venons d'ajouter un paragraphe à ce sujet.
• Plusieurs personnes ont eu de la difficulté à éditer leur vidéo. Julie et Luc nous avaient déjà recommandé d'utiliser l'application de montage YouTube plutôt que l'outil de Retouches rapides, ce qui semble déjà une amélioration. Il paraît se dégager quelques implications de ce constat:
  1. Nous devrons gérer les attentes des utilisateurs face à la méthode suggérée dans le sens que malgré sa convivialité, il est indéniable qu'il demeure une courbe d'apprentissage à surmonter. Et donc il faudra que l'utilisateur accepte que sa première vidéo ne sera pas parfaite et qu'avec la pratique viendra la maîtrise des trucs du métier.
  2. Il faudra aussi bien spécifier qu'en dépit du fait que le GTA et le SASE préconisent une méthode facile de création de vidéo, nous ne pouvons pousser cette responsabilité jusqu'à créer des guides d'utilisation YouTube pour faciliter l'adoption de ces outils. Même si nous avions le budget et l'équipe pour ce faire, cela demeurerait un défi de tous les jours en raison de la nature dynamique de ces outils basés dans le nuage.
  3. Il sera important de préconiser la création d'une vidéo-test que les participants pourront utiliser à tout moment pour essayer les outils de montage et effectuer diverses vérifications.
• J'ai beaucoup aimé la suggestion à l'effet que d'enregistrer son écran (PPT) avec la vidéo de soi en vignette contribue à personnaliser la vidéo. Je crois que nous devrions suggérer cette approche que nous associerions avec la recommandation de bien planifier le contenu et sa présentation afin d'éviter autant que possible les retouches par la suite.

Ceci conclut donc la phase pilote du projet (même si d'autres vidéos pourront être faites et d'autres commentaires fournis). Maintenant que le nouveau design du site de collaboration est prêt à être utilisé, il nous reviendra de simplifier et réorganiser toutes les étapes et tous les contenus de la façon la plus conviviale possible.

Notons qu'il a également été décidé que Luc, Véronique et Claudine participeront à la présentation du projet lors du colloque sur l'Appui à la réussite, au mois de mai. Nous procéderons alors à une démonstration de l'installation de Screencastify et de la création d'une vidéo pour bien illustrer la convivialité de la méthode.